Masta Gavage

Masta Gavage

vendredi 31 mai 2013

Rio de Janeiro : o Complexo do alemão

Ensemble très impressionnant de trois favelas, autour du Morro do alemão, qui abrite environ 70 000 habitants. Pendant longtemps considéré comme une des zones les plus dangereuses de la ville. Apparemment la mise en place d'une UPP en 2011 a eu des effets positifs très rapidement. C'est à l'origine un immigré polonais, Leonard Kaczmarkiewicz, qui dans les années 1920 avait acquis des terres autour de ce morro. La population locale l'appelait "l'Allemand" (c'était, si vous voulez, un Allemand de Pologne), ce qui a donné le nom à la butte, puis au complexe de trois favelas qui s'est développé par la suite.





















Rio de Janeiro : o Morro Dona Marta

La période de forte croissance urbaine de Rio, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, fut aussi marquée par le développement rapide et anarchique des favelas, la plupart du temps sur les morros dominant les différents quartiers. Chacun a la sienne : São Joâo et Cantalago surplombent Copacabana, Vidigal est adossée à Leblon, et la Rocinha, immense, s'étend au-dessus de la Barra da Tijuca et de São Conrado. Rio en compte en tout 578. Au-dessus de Botafogo, sur le Morro Dona Marta, se trouve la petite favela Santa Marta (souvent appelée "Dona Marta"), une des premières qui fut pacifiée ces dernières années.

C'est ici que Michael Jackson a tourné le clip de They Don't Really Care About Us :
Un témoignage saisissant de la réalité quotidienne de la favela. 





Vue sur Botafogo depuis le haut de la favela Santa Marta



Pendant longtemps, la réponse des autorités au développement des réseaux criminels dans les favelas a été militaire. De grosses incursions de troupes d'élites. Depuis 2010, l'Etat de Rio (chaque Etat gére sa police) a cependant adopté une nouvelle stratégie, avec la mise en place des Unidades de Polícia Pacificadora (UPP). Sorte de police de proximité, elle occupe le terrain et tente de nouer des liens avec la population, en organisant différentes activités et en encadrant un retour progressif de quelques services publics. Le but étant surtout de pacifier ces territoires en vue de la Coupe de Monde 2014 et des Jeux olympiques de 2016. Ce qui n'en empêche pas non plus d'en raser d'autres, comme celle de Metrõ, qui avait le mauvais goût de se situer à côté du Maracanã.



jeudi 30 mai 2013

Rio de Janeiro : Copacabana et Ipanema

Dans annés 1930 aux années 1960, Rio connaît un essor très important. Dans la Zona Sul, le quartier de Copabana, puis celui d'Ipanema, voient s'élever en flèches de grands immeubles. Le front de mer est alors aménagé. Le mouvement se poursuit aujourd'hui : Rio s'étend indéfiniment vers le sud, le long du front de mer.

La plage de Copacabana

Vue sur le Pão de Açucar

Le Forte de Copacabana




Derrière le Forte de Copacabana, la grande plage d'Ipanema.




Le morro dos dois irmãos, au sud d'Ipanema et de Leblon. Au-delà, le quartier da Barra da Tijuca.


Rio de Janeiro : Jardim Botânico

Grand jardin botanique, en bas de l'immense Parque Nacional da Tijuca, et au bord du Lagoa Rodrigo de Freitas. Créé en 1808 par João VI, le roi du Portugal, qui arrive en exil à Rio au moment des conquêtes napoléonniennes, et qui décide de faire de la ville la capitale de l'empire luso-brésilien.













A l'est du Jardim Botânico, dans le quartier de Lagoa, le Parque Lage, qui abrite l'Escola de Artes Visuais.